on est sur un bon chemin ....

Publié le par anne-laure

Fraises d'Israël, agneaux de Nouvelle-Zélande, haricots verts du Kenya, poires d’Argentine,… : à l'inverse de la banane, ces produits existent chez nous et pourtant, importés des quatre coins du monde, ils envahissent de manière croissante les étals de nos supermarchés à des prix défiant toute concurrence. Les études menées sur ce sujet dans plusieurs pays ont ainsi montré que les trajets, mis bout à bout, parcourus par les composants d'un seul yaourt (fraise, lait, plastique, étiquette, …) pouvaient atteindre 9 000 kilomètres . Du coup, leur poids énergétique est également imbattable : en Angleterre, une étude a montré qu’un repas moyen, composé d’aliments pouvant être produits dans le pays (brocolis, fraises, bœuf, pommes de terre, carottes) mais qui seraient importés d’autres pays traditionnellement producteurs, aurait un impact carbone 650 fois supérieur à son équivalent local, à condition naturellement que celui-ci ne soit pas produit sous serre…
Même si l'étiquetage des produits n’affiche pas toujours leur région d’origine et leur mode de transport, sauf pour certains produits frais (fruits et légumes, viande, poisson, etc.), soyez attentif aux informations disponibles, posez les bonnes questions et redonnez à votre assiette la couleur des saisons, en cessant par exemple de consommer des fraises et des tomates en janvier ! Renseignez-vous aussi sur les formules d’abonnement qui vous permettent de recevoir chaque semaine un panier de fruits et légumes de saison, et souvent produits localement – comme les AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) ou les Jardins de Cocagne (un réseau de 75 jardins bio à vocation d’insertion sociale – voir
www.reseaucocagne.asso.fr).
Cet article ainsi que d'autres se trouvent sur le site si dessous, nul doute qu'il vous interressera.

http://www.mescoursespourlaplanete.com/TrucsVerts/Faire_ses_courses_alimentaires_44.html

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