L’ail : condiment et… médicament

Publié le par Christian


Voilà une invention qui n’est pas neuve ! Ce sont en effet les Kirghizes, un peuple d’Asie centrale, qui ont les premiers découvert les vertus de ce bulbe parfumé. Aujourd’hui encore ils en font grande consommation à tous les repas de la journée.

Nous l’employons surtout comme condiment, mais il est aussi et à juste titre considéré comme un médicament. Réputé « bon pour le cœur » et paré de vertus stimulante sur le plan sexuel, il ferait même fuir les vampires… Mais toutes ses mirifiques vertus ne sont pas scientifiquement prouvées.

Les médecines traditionnelles lui prêtent de nombreux pouvoirs. Contre les microbes, les mycoses, l’athérosclérose, l’hypertension artérielle et la thrombose. Or il est prouvé que l’ail diminue le taux de mauvais cholestérol et de triglycérides. Ce qui justifierait de son utilité contre l’athérosclérose.

Par ailleurs, il est établi qu’une gousse d’ail par jour pendant 16 semaines ( !) provoque d’importantes modifications sanguines. Lesquelles témoignent d’une action réelle sur les plaquettes, et par conséquent sur la coagulation sanguine.

Mais des études effectuées sur le rat ont également démontré qu’il agit sur l’histamine, une substance impliquée dans les réactions allergiques. D’autre part, en bloquant la transformation dans l’organisme des nitrates en nitrites, l’ail exercerait un effet anti-tumoral. Mais personne n’a encore prouvé que les gros mangeurs d’ail présentaient moins de cancers que les autres...

Publié dans Le saviez-vous

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